Yop, new chapitre...
Comme le dirait si bien Little-Fangs, c'bientôt la rentrée, alors un petit chapitre pour vous donner du courage, ça ne peut pas faire de mal =D
Voilà, chose promise, chose due ^^
Bonne lecture =)
Moi, je me vais de ce pas regarder un film, et ensuite dowdow ^^
Biyoux all !! J'vous n'aime mes lecteurs =)
ps : Désolée, ce chap' faisant plus de 64 000 caractères, erog veut pas le publier, donc je divise en deux -_- Voilà que j'écris trop maintenant XD
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Cela faisait une semaine qu’Ethan était rentré chez lui. Une semaine que son frère l’évitait. Le peu qu’ils se croisaient, ils ne s’adressaient ni regards, ni paroles, seul un visage froid et neutre s’affichait sur Lean, déstabilisant complètement Ethan. S’il était en colère, qu’il lui fasse comprendre ! Qu’il lui foute un bon coup de poing, et ce serait réglé ! Mais rester neutre et passif comme ça… ça ne ressemblait pas à Lean.
Le lendemain de noël, Ethan en eu ras le bol de cette tension, et pénétra sans toquer dans la chambre de son frère. Celui-ci ne jeta même pas un regard sur l’arrivant, mais balança sans retenue un livre sur Ethan. Il le reçu en plein ventre à une vitesse impressionnante. Son frère avait toujours eu cette force en lui… Malgré une larme naissante au coin de ses yeux, il s’approcha de son frère et s’assit à ses côtés. C’était à la limite d’être suicidaire.
Son cœur battait à cent mille à l’heure, les perles de transpiration et de stresse apparaissait sur son doux visage, le faisant trembler légèrement. Lean tourna enfin un regard vers son frère. Ce qu’Ethan vit, il ne s’y serait jamais attendu. Une tristesse énorme s’était emparée de ses yeux, un visage décomposé par la douleur. Sans réfléchir, Ethan s’allongea sur son frère, et lui caressa les cheveux par habitude. Ces cheveux presque blancs… Si beau… Lean ne fit aucun mouvement, comme perdu dans un autre monde. Il eu enfin une réaction quand Ethan posa un baiser sur sa joue. Il le repoussa brusquement. Ethan faillit tomber, mais sentit un bras s’entourer autour de lui, lui évitant de justesse de se cogner la tête contre le bord pointu de la table de chevet… Lean rapprocha le corps de son frère, et mis la tête de son cadet au creux de son épaule.
- Pourquoi… Ethan… pourquoi m’as-tu fais ça…
La voix brisée de son ainé fit frissonner Ethan. Il ne l’avait jamais vu dans cet état. Instinctivement, il l’encercla de ses petits bras, et se colla à lui.
- Je… désolé…
- C’est celui qui est sur ton fond d’écran… ?
- Non… son frère ainé…
Ethan sentit son frère se crisper.
- Quel âge ?
- 21…
- Pourquoi lui… ?
- Je… sais pas…
- Pourquoi moi…
- … ?
- Pourquoi… j’ai aimé…
- De quoi tu parles ?
Ethan était complètement perdu. Son frère divaguait. Il le regarda droit dans les yeux, fronçant des sourcils et l’interrogeant du regard. Lean soupira, sentant le besoin de le dire, de se libérer.
- Pourquoi… j’ai aimé… t’embrasser…
Ethan fit les gros yeux, s’attendant à tout... sauf à ça.
- Tu… tu… as aimé ?
- …
- M’enfin je… ton frère !
- C’est pas le fait que tu sois mon frère qui me dérange… combien de fois s’est-on embrassé étant jeune ? Combien de fois avons-nous embrassé nos parents sur la bouche ? Dans une famille, c’est normal… du moins, quand on est petit. Là ce qui me dérange, c’est que j’ai aimé… embrasser un homme…
Comme honteux, il enfuit son visage dans son oreiller, et partit dans un silence communicatif. Ethan était sous le choc. Son frère aurait-il découvert des penchants gays lui aussi ? Après tout, il avait réagit un peu de la sorte en réalisant sa sexualité. Etre perdu, ne sachant plus vraiment où l’on en est, qui nous sommes… Quand ça nous tombe dessus… sans soutiens… c’est difficilement gérable… Ethan fut attendri par la détresse de son ainé, et posa sa tête sur son dos, le caressant lentement, faisant des petits cercles.
- Tu sais… je ne m’en suis rendu compte que lorsque j’ai rencontré Nicola… C’est relativement récent pour moi aussi. Mais ils m’ont aidé à m’accepter comme je suis, lui et son frère. Tous les jours ils étaient là, me prouvant qu’il n’y avait rien d’anormal à aimer quelqu’un… Lean… je suis là… t’es pas seul… te renferme pas sur toi-même…
Ethan écouta la respiration irrégulière de son frère, le cœur battant à tout rompre. Oui… c’était pas évident d’accepter…
- Tu veux aller prendre l’air ? lui proposa le jeune blond.
Pour toute réponse, Lean se leva lentement, et commença à mettre son manteau et son écharpe sur lui, regardant la neige tomber par sa fenêtre. Ils descendirent lentement, Ethan mettant joyeusement ses nouvelles converses noires reçu la veille.
- C’est pas franchement des chaussures adaptées pour la neige…
Ethan sourit, retrouvant son frère qui le critiquait sans cesse depuis sa plus tendre enfance, et le prit pas le bras, l’emmenant sous les regards surpris de leurs parents. Ils marchèrent dans un doux silence pendant une bonne heure, se collant, ni trop, ni pas assez, pour gagner un peu de chaleur corporel qu’évacuait l’un et l’autre, Ethan faisant attention de ne pas marcher dans la neige fraiche pour abîmer ses chaussures. Lean le regardait faire, un petit sourire aux lèvres et un regard doux et protecteur. Il l’aimait, ce petit homme, avec son innocence et sa joie de vivre… Mais pourquoi avait-il fallut qu’il fasse ressortir en lui cette envie d’être dans les bras d’un autre homme… et non d’une femme… C’est dans ses réflexions qu’il ne se rendit pas compte que son frère s’était arrêté, le prenant en plein fouet.
- Aïe, imbécile ! Qu’est-ce que tu branles ?
- Lui rien… mais moi, j’aimerai bien.
La voix qui arriva aux oreilles de Lean le fit trembler de toute part. Il releva brusquement la tête, et vit deux hommes en face d’eux. Il fut effrayé par l’ainé des deux hommes, celui-ci inspirant un respect sans borne, le visage impassible malgré ce qu’il venait de dire. Le jeune homme à ses côtés lui ressemblait drôlement, mais avec un visage plus doux, beaucoup plus adorable. Lean se rendit compte que le jeune brun le détaillait également, ce qui le déstabilisa légèrement. Il se racla la gorge, et fusilla l’ainé des deux bruns.
- T’es qui toi ?
- Quand je ne connais pas une personne, j’emploi le vouvoiement en général, par politesse.
Ethan sentit la tension monter entre les deux hommes. La scène entre Nicola et Toma lui revint soudain à l’esprit. Certes, les deux hommes devaient avoir environs la même corpulence, la même masse de muscle, mais Lean en cet instant était complètement déstabilisé, s’il venait à en venir aux mains, il perdrait le contrôle de lui-même, et risquerait de ne pas s’arrêter… Ethan prit alors sur lui, face à sa totale surprise de voir son amant et Matthew, et se mis en face de son frère.
- Je… te présente Nicola et Matthew. Ceux dont je t’ais parlé.
Lean leva brusquement les yeux vers Nicola, le fusillant clairement du regard, serrant les dents et les poings.
- C’est donc toi l’enculé qui…
- C’est plutôt moi qui encule mais bon… c’est un détail.
Lean reçu cette remarque comme une douche froide. Il se figea, la colère montant d’un cran.
- T’as rendu mon frère… et du coup il… c’est à cause de toi que je…
- Serais-t-il possible d’avoir des phrases cohérentes ? J’avoue que malgré mes connaissances, je n’arrive pas à tout déchiffrer.
- Arrête, tu l’fais vraiment exprès ! Tu cherches quoi là ?
La petite voix grave mais autoritaire de Matthew résonna dans les oreilles de Lean, le calmant comme par miracle.
- Je le trouve un peu trop proche de mon mec.
- Ah ouai ? T’es con ou quoi ? T’as pas remarqué qu’ils se ressemblent ?
Nicola fronça des sourcils, semblant détailler plus minutieusement Lean.
- Nan, je préfère mon blond.
Ethan et Matthew soupirèrent en même temps, légèrement désespéré par l’attitude du brun, et se regardèrent en souriant. Sans prévenir, Matthew se jeta dans les bras d’Ethan, et lui fit un énorme bisou sur la joue.
- Comment tu m’as manquéééééé !
- Héhé… calme toi…
Ethan jeta un regard rapide vers Nicola, qui regardait sans siller son propre grand frère.
- Bon ok, stop tension là !
Les deux ainés posèrent les yeux sur le jeune homme. L’un le dévorant littéralement, l’autre protecteur.
- Frérot, t’inquiète pas, j’ai l’habitude avec les deux là, ils me feront aucun mal… au contraire… et toi Nicola, c’est mon frère ! Pourquoi tu le regarde comme ça !!?
- J’sais pas… j’ai l’impression qu’il va faire quelque chose qui va pas me plaire…
Les deux ainés se fixaient une fois de plus, sans bouger, attendant de voir qui lâcherait le regard en premier.
- Mais au fait, qu’est-ce que vous faites là ?
- J’vais te dire un secret… lui murmura Matthew à l’oreille. En fait, le grand truc là bas, tous les jours il tournait en rond en marmonnant dans sa barbe, ou alors il s’afférait comme un malade sur des documents ou au téléphone. Moi, j’en pouvais plus, c’était trop lourd de le supporter. Tu lui manquais tellement qu’il était perdu le pauvre chou…
- Qu’est-ce que tu racontes microbe ? J’entends pas c’que tu lui dis, s’enquit Nicola à l’adresse de son frère.
- C’est l’but quand on parle à voix basse dans l’oreille de quelqu’un… lui répliqua Matthew.
Ethan et Lean éclatèrent de rire sous la remarque et félicitèrent Matthew de son répondant. Quand l’hilarité fut passée et que Nicola montra clairement qu’il boudait, Ethan pensa à une chose.
- Mais, vous comptez rester longtemps ? Y a pas d’hôtel près d’ici, juste une petite auberge.
- Ben… on sais pas en fait.
- Ah ok… vous arrivez à l’improviste, et je me charge de tout en fait…
- Oui woilà ! C’est ça !
Ethan fusilla du regard son ami, et partit en direction de chez lui, suivit de près par Lean.
- Où c’est qu’vous allez ?
- On rentre.
- Quoi ?! Bah t’es pas content d’nous voir ?
- Si.
- Bah pourquoi tu nous laisses en plan au milieu de la rue ? T’imagines, on est milliardaire, n’importe qui pourrait nous kidnapper ! Tu peux pas nous laisser seul !
- J’ai pas dit l’contraire. J’avais dans l’idée de vous héberger le temps que vous resterez ici. A moins que vous ne préféreriez un hôtel de luxe… vous allez vivre avec des… prolétaires.
- Tu es sûr de toi Ethan… ? lui demanda Lean dans un murmure inquiet.
- T’inquiète pas, ils vont pas tenir longtemps. Leur vie de luxe va trop leur manquer. Bien qu’ils soient adorables, ça reste des gosses de riches. Si ils sont pas content, ont les as pas invités à la base, ils auront qu’à partir.
Lean acquiesça et regarda les deux hommes qui les suivaient, tout deux ayant l’air de découvrir la vie, regardant avec une certaine fascination les petites maisons dans la rue, les passants avec leur baguette de pain et journal sous le bras, les enfants jouant avec la neige, leurs mères les surveillant de loin. Ils arrivèrent rapidement chez eux. Les deux frères enlevèrent leurs chaussures, et mirent des chaussons, sous les yeux surpris des deux bruns.
- Je vais chercher des chaussons, restez là.
Ethan partit au fond du couloir et disparut à la vue des trois hommes.
- Je comprend pas trop… murmura Matthew, pourquoi vous restez pas en chaussures ? Les chaussons c’est pour les chambres normalement.
C’est au tour de Lean et d’Ethan, qui était revenu avec deux paires de chaussons, d’être complètement surpris.
- Tu veux dire, que vous restez en chaussure partout chez vous ?
- Bah… oui.
La petite voix innocente de Matthew fit fondre Lean. Il ne comprenait pas vraiment pourquoi, tout en ce jeune brun, lui faisait cet effet. Il avait une envie folle de le connaitre, le prendre dans ses bras, le toucher… mais il le sentait également inaccessible. Il sortit de ces rêveries lorsqu’Ethan répondit presque méchamment à la question du jeune brun.
- Bah écoute, les saletés ici, c’est nous qui les nettoyons, pas des femmes de ménages. Donc ont évite de salir avec des chaussures pleines de neige vois-tu. Et puis c’est plus agréable des chaussons. Après si tu tiens tant que ça à garder tes chaussures, je t’en prie, mais prends un balai et une serpillère avec toi partout où tu mettras les pieds chez moi.
Ethan posa les chaussons sur le côté, et partit sans un mot de plus dans le salon, et s’allongea sur le canapé, Snow venant poser sa tête près du visage d’Ethan, réclamant des caresses qui arrivèrent rapidement. Pendant son petit monologue, les deux bruns étaient devenus tout blanc, n’étant pas habitué à être agressé sur ce ton, et encore moins par Ethan. Ils enlevèrent rapidement leurs chaussures, ne souhaitant pas se promener avec un balai pendant leur séjour, et mirent les chaussons, qui étaient parfaitement à leurs tailles. Ils regardèrent Lean, le questionnant du regard sur l’attitude à prendre avec Ethan, et aussi sur l’endroit où ils devaient se rendre. Lean leur fit un signe de la tête en leur disant de prendre chacun leur valise, et les fit monter à l’étage, leur montrant la seule chambre d’amis. Elle n’était pas bien grande, mais suffirait largement pour quelques jours. De plus elle contenait un lit deux places, donc parfait pour accueillir ces deux hommes. Lean les laissa seuls, leur disant de s’installer, et de l’appeler quand ils souhaiteraient visiter la maison. Nicola soupira, et se posa lourdement sur le lit.
- Je pensais à des retrouvailles plus chaleureuses…
- Moui… on arrive peut être au mauvais moment ?
- On aurait surtout dus ne jamais arriver sans le prévenir…
- Tu crois qu’on devrait partir tant qu’il est encore temps ?
- Non, restons au moins aujourd’hui et demain, ce serait mal poli de partir maintenant.
- Ok…
- Je ne savais pas qu’il avait un frère… murmura distraitement l’ainé.
- Moi non plus… mais j’avoue que cette surprise ne m’est pas désagréable…
- … ?
- Bah quoi ? Il est plutôt canon…
- Hum… pas mon genre…
- Normal, dans un couple, t’es l’actif, le plus « mâle ». A mon avis, si son frère était gay, il le serait également. Deux dominants comme vous, c’est sûr que ça fonctionnerai pas.
- Hum…
- T’as l’air ailleurs ?
- Hum…
- Ok super la conversation. Bah j’vais ranger mes affaires si tu l’prends comme ça. Et t’attends pas à ce que je range les tiennes !
- Hum…
- …
- Ethan ? Qu’est-ce qui t’as prit de leur parler comme ça ?
Le concerné soupira, faisant sursauter le chien qui somnolait sous les caresses. Il regarda son ainé, et lança un regard triste.
- Ces deux là sont incapables de vivre comme nous, ils ont toujours été assistés, ils doivent même pas savoir faire fonctionner un micro-onde !
- T’exagère pas un peu… ?
- Pas tellement à mon avis…
- T’as peut être pas tord, mais c’est justement l’occasion pour qu’ils apprennent à être des gens normaux.
- A quoi bon ? Ils seront assistés toutes leurs vies, ils auront jamais la nécessité de se débrouiller seul pour tout ce qui concerne la vie dans une maison.
- Possible… je vais faire quelques courses à la superette maintenant que nous sommes deux de plus. Je prévois pour combien de jour ?
- Deux à mon avis… au pire on les initiera aux courses, ils doivent même pas connaitre ça non plus…
Lean rigola devant l’air désespéré de son cadet, prit le porte monnaie familiale dans un tiroir de la cuisine, et partit en prenant soin de donner un petit coup de main affectif dans les cheveux de son frère avant de sortit. Quelques minutes plus tard, Ethan se demanda ce que les deux hommes pouvaient bien faire dans leur chambre, les trouvant bien silencieux, en particulier pour Matthew qui avait tendance à bouger dans tous les sens. Il monta à l’étage et se colla contre la porte pour écouter ce qui se passait à l’intérieur. Pas un bruit. A la limite d’être inquiet, Ethan toqua rapidement et ouvrit sans attendre de réponse. Il trouva ses deux compères, allongés sur le lit, regardant sans le voir, le plafond.
- Qu’est-ce que vous faites ?
Ils tournèrent tout deux un regard triste et qui demandait clairement pardon vers Ethan, sans dire le moindre mot. Celui-ci fut ému, et s’allongea entre les deux hommes, rapidement prisonnier des bras de son ainé.
- On s’excuse de s’imposer…
- Je ne vous en veux pas tellement. A vrai dire vous me manquiez. Je sais juste pas si mes parents vont être heureux, eux, par contre.
- J’n’avais pas pensé à ce détail, chuchota Matthew.
- Ils sont pas vraiment chiant comme parents, protecteurs, mais ils nous laisses vivre notre vie. Ca devrait aller si je dis que vous êtes des amis.
- Humpf…
Ethan et Matthew tournèrent la tête vers Nicola, se demandant pourquoi il avait fait cet espèce de soupire contrarié et mécontent.
- Nico ? demanda timidement Ethan.
- On n’est pas amis.
Le ton sec et cassant refroidit rapidement Ethan. Il se sentit rougir légèrement, repensant rapidement à ce qu’ils avaient fait ensemble, et se recroquevilla un peu sur lui-même.
- Je sais mais…
- Tu comptes pas le leur dire ?
- Comment tu veux que j’annonce à mes parents que la personne avec qui j’ai perdu mon pucelage, est un homme ! Qui plus est, qui va dormir sous leur toit.
- Je vois pas le problème.
- Tu l’avais dit à tes parents ?
- Non, je ne vois pas en quoi ça les regardaient.
- En quoi ça regarde les miens dans ce cas…
- La différence est qu’ils t’aiment et que tu les aimes…
Ethan vit une pointe de tristesse se glisser dans sa voix. Il fut attendri par cet homme si froid, et se colla à lui. Ils parlèrent tout trois de leurs vacances respectives pendant une bonne heure, rigolant de la bêtise de Matthew, lorsque la porte de la chambre s’ouvrit brusquement. Ethan se dégagea rapidement des bras de son amant, et posa ses yeux sur la paire d’yeux qui les fixaient.
- C’est pas sympa, ça copule sans moi !
Les trois hommes dans le lit rigolèrent, rassurés de voir que ce n’était que Lean. Puis Matthew s’interrompit en fixant droit dans les yeux bleus de son ainé. Légèrement troublé par le regard insistant de Matthew, Lean leur dit qu’il allait cuisiner le repas du soir, et ferma la porte. Matthew se leva brusquement et ouvrit la porte, puis se retourna.
- Je veux absolument voir ça ! La cuisine façon… artisanale.
Ethan le remercia du regard d’avoir dit cette phrase de cette façon, et lui sourit, ayant comprit depuis leurs premiers regards que les deux là n’étaient pas indifférent l’un à l’autre. Nicola le fit sortir de ses pensés en venant l’embrasser tendrement.
- Ca te dit un câlin… ?
- Un câlin comment ?
- Sauvage, tendre… coquin ?
- Humm… pourquoi pas !
Ethan lui donna un baiser furtif et partit fermer la porte à clé, avant de se jeter joyeusement sur son ainé, dans un baiser fougueux et plein d’amour, commençant déjà à enlever la chemise de son ainé, et celui-ci caressant la bosse qui se formait progressivement au niveau de l’entre jambe de son amant, faisant monter un désir que trop renfermé pendant ces quelques jours d’absences.