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Fête des pères [One Shot]

Mercredi 4 juin 3 04 /06 /Juin 19:12

Hey !
Cet après-midi je m'ennuyais un peu en stage, alors je vous ai écrit un petit One Shot pour passer le temps ^^
Ca permettra à certains de voir le style de Yaoï que j'ai en ce qui concerne le côté lemon ^^'
Bon, je sais pas trop si vous allez aimé, j'hésitais même à en faire une fic à part entière (donc ne pas laisser en One Shot) mais ça depend de votre avis =)

Bizz à tous ceux qui me lise, je vous remercie du fond du coeur ! <3

ps : certainement beaucoup de fautes, je me suis pas relue XD Et puis j'écrivais en cachette pour pas que mon maitre de stage me voie, alors j'arrêtai pas d'ouvrir et fermer word xD
ps² : la suite pour Kissing My Song, je sais pas quand elle viendra XD Faut que l'inspiration vienne me dire bonjour !

Bonne Lecture !

______________

Eden courrait comme un effréné dans une petite ruelle peu éclairée. Des ombres bleus foncées le poursuivaient depuis déjà quelques minutes, ainsi qu’un véhicule munit d’un gyrophare. C’était con, tout de même, d’être poursuivit pour un simple petit objet… Un objet volé, certes. Mais n’y avait-il pas des missions plus importantes que la poursuite d’un jeune homme pour une si petite fraude ? Eden se maudit soudain d’avoir eu envie de faire plaisir à cet homme en voulant lui offrir un cadeau, sans argent… et accéléra sa course. Ses muscles commençaient à le faire souffrir le martyre, sa respiration devenait de plus en plus ingérable, suant comme jamais auparavant. Au détour d’une ruelle, il aperçut une porte entrouverte, plongeant dans l’obscurité. Eden ne réfléchit pas longtemps, voyant qu’il avait quelques secondes, ayant disparus l’espace d’un instant à la vue des policiers, pour s’engouffrer à l’intérieur, et espérer que ces bleus continueraient bêtement de suivre la rue. Eden parvint à s’infiltrer sans bouger la porte à l’intérieur. Il faisait sombre, mais de l’autre côté de la pièce, un léger filé de lumière se faufilait sous une porte, permettant à Eden de distinguer vaguement ce qui l’entourait. D’après les nombreuses étagèrent, cartons et escabeau, cela ressemblait à deux gouttes d’eaux à la réserve d’une boutique. Eden entendit alors des bruits de pas s’approcher dans la rue. Les flics… Sans réfléchir plus longtemps, il se cacha entre deux rangés d’étagères, et s’accroupit le plus possible sur lui-même, installant sa tête entre ses bras et ses genoux. Les bruits de pas se rapprochaient de plus en plus, accompagnés des voix graves et essoufflées des policiers.

 

- Bordel, ce gamin court vite ! s’écria l’un d’entre eux.

- Ferme ta gueule et cours, tu perds ton souffle pour rien abrutit ! L’engueula un autre.

- J’t’emmerde….

 

Eden retint sa respiration, son cœur battait à ses oreilles au point de lui donner les idées floues. Il avait l’impression que n’importe qui à 20 km à la ronde pouvait entendre les battements de son cœur. Pourtant les flics passèrent devant la porte sans s’arrêter, les bruits de leurs pas les suivant, et disparaissant au bout de quelques secondes. Eden lâcha un long soupir, et déplia ses jambes pour se détendre. Malheureusement pour lui, la pointe de ses pieds toucha un carton, faisant tomber quelques boites qui étaient posés dessus, déclenchant un « boom » pas très discret.

 

- Merde…. Murmura t-il, faut que j’me casse d’ici vite fait !

 

Il se leva rapidement, contourna ces petites boites tombées, et se dirigea vers la sortie. Lorsqu’il passa devant la porte où le filé de lumière passait, celle-ci s’ouvrit brusquement, laissant se dessiner la silhouette d’un homme. Eden se figea sur place, complètement éblouie par la lumière soudaine, et surtout paralysé d’être prit sur le fait, la peur s’emparant de lui en le fixant au sol. Quelques secondes passèrent dans le plus grand silence, laissant aux deux hommes le temps de se détailler. Eden avait devant lui un jeune homme d’environs son âge, certainement étudiant, comme lui. Il avait les cheveux d’un noir corbeau, ayant presque des reflets bleutés, d’un lisse parfait, les pointes atteignant par ci par la le bas de sa nuque, et des  mèches rebellent lui chatouillant les cils. Ses yeux d’un bleu profond le scrutaient sans ciller, témoignant d’une froideur à vous glacer le sang. Les traits de son visage lui donnaient un air sévère, mais terriblement séduisant. Il devait être de quelques centimètres plus grands que lui. Et ses épaules témoignaient ainsi que sa silhouette témoignaient un entrainement sportif régulier. Eden déglutit difficilement, hésitant entre engager la discussion avec cet homme pour rester le plus possible en sa présence, ou fuir le plus vite possible et oublier cette mésaventure. Comme pour répondre à sa question, le jeune homme lui demanda sèchement.

 

- Je peux savoir ce que vous faites ici ?

- Je… heu…

- C’est vous que ces flics poursuivent ?

 

La voix grave et froide qu’employait le jeune homme donna des frissons à Eden. Il baissa les yeux, répondant positivement par le silence à sa question. Eden n’avait pas pour habitude de se laisser intimider par un étranger, et pourtant devant lui, il perdait tout ses moyens…

 

- Viens…

 

Eden releva les yeux, surpris par le tutoiement, ainsi que l’invitation. Allez-t-il le dénoncer ? Il prit soudain peur, et recula d’un pas. S’il fuyait, cet homme ferait un portrait robot de son visage, il avait largement eu le temps de le dévisager, s’il le suivait, il y avait de grand risque pour qu’il soit livrer à la police… Dans les deux cas, il était perdu. Tant qu’à faire, cet homme ne l’avait pas encore dénoncé, autant en profiter pour essayer de l’amadouer et lui raconter un bobard pour qu’il ait pitié de lui et le laisse partir en paix. Le jeune homme se retourna, et partit dans la pièce derrière lui. Il le laissait seul ? Eden ne comprenait pas vraiment l’attitude de cet homme, ce qui attisa sa curiosité. Il prit une longue inspiration, et entra également dans la pièce.

Ce qu’il aperçut le surprit totalement. Il se trouvait dans une pharmacie ?! Il laissa glisser son regard sur les différents rayons, ainsi que les comptoires. Aucun doute, c’était une pharmacie. Le jeune brun se dirigea vers l’un des rayons, et regarda les différents médicaments qui étaient présentés à la clientèle. Eden tourna la tête vers la porte principale, et pouvait lire sur la pancarte open/close, le mot open. Il n’était que 19h, mais la pharmacie était déjà fermée ? Pas très futé le gérant. Enfin, c’était son problème… Eden regarda de nouveau le jeune homme, et s’aperçut que celui-ci portait une blouse.

 

- Vous travaillez ici ? demanda naturellement Eden, oubliant complètement la raison de sa venue dans l’arrière boutique.

- Non.

 

La réponse était sèche et sans émotion. Eden se dit alors que cet homme était franchement des plus insociables, mais bizarrement, il voulait en savoir plus sur lui.

 

- Que faites-vous ici dans ce cas ?

- Et toi ?

- Je me cache. De la police.

 

Eden ne sut pourquoi il lui avait répondu aussi franchement, mais étrangement, il avait l’impression d’avoir un poids en moins.

 

- Je vois. Répondit calmement le brun. Pourquoi ?

 

Ses phrases étaient courtes et sans appels. Le ton employé par l’homme incitait Eden à répondre sincèrement, bizarrement, il lui donnait une impression de confiance.

 

- J’ai volé. Une broutille pourtant. Mais apparemment, ça n’a pas plut au vendeur.

 

Un sourire ce dessina sur les lèvres de son interlocuteur, qu’Eden ne vit pas, celui-ci lui tournant le dos.

 

- Pourquoi ? demanda le brun.

- Pourquoi quoi ? répondit-il, ne comprenant pas le sujet de sa question.

- Pourquoi avoir volé.

- C’était pour un cadeau… destiné à l’homme auquel je tiens le plus au monde…

 

Un nouveau sourire se dessina sur les lèvres du brun, tendre cette fois-ci. Il posa une boite qu’il tenait entre ses mains, et se tourna vers Eden. Son regard et ses traits s’étaient apaisés, le rendant terriblement séduisant. Eden ne put s’empêcher d’avoir le feu aux joues. Bon sang, si ce mec n’est pas pharmacien, il est top model ! Le concerné s’approcha doucement de lui, lui prit la main, et l’emmena dans une pièce derrière les comptoirs. Ils atterrirent dans un petit salon servant certainement de détente pour les employés de la pharmacie pendant leurs pauses. Le brun poussa Eden sur l’un des canapés, et se mit à lui lancer un sourire sournois.

 

- Tu veux boire quelque chose ?

- Heu… pas spécialement…

- Dommage… j’ai pourtant quelque chose à te proposer… de chaud…

- Un thé ? Café ?

- Non… bien plus… hot comme boisson…

 

Eden le regarda d’un air sceptique. Une boisson orientale ? Peut importe. Il n’avait pas soif.

 

- Désolé, on ne se connait pas, alors pourquoi me proposer à boire ?

- Pour faire connaissance justement… de manière assez poussée…

- Hein ? Juste avec une boisson chaude ?

- Et quelle boisson chaude…

- Heu… mais vous vous appelez comment ?

- Mickael.

 

Celui-ci vint s’asseoir au côté d’Eden, et plongea son regard bleu dans celui du jeune homme. Eden se sentit emporté dans un tourbillon de sentiments et de désir, il ne comprenait pas pourquoi il ressentait tant de frisson en sentant le brun aussi proche de lui.

 

- Je te propose un marché. Tu acceptes de boire un coup, et en échange je ne dit rien de ta petite visite à la police.

 

Eden sentie qu’il y avait un coup foireux dans son marché, mais ne put refuser en voyant le visage de cet homme si proche du sien.

 

- Bien… puisque tu es enfin d’accord, alors commençons…

- Commençons quoi ? demanda Eden, légèrement effrayé.

- Chuuuut…

 

Mickael vint se placer à califourchon sur les genoux d’Eden, et commença à l’embrasser dans le cou par des petits baisers bouillants. Eden se raidit sur le coup, tentant de repousser le brun.

 

- Ah… arrête… qu’est-ce que tu fais ? Arrête ça tout de suite…

 

Au fur et à mesure de ces paroles, Mickael avait enlevé le T-shirt d’Eden, et avait commencé à titiller les tétons du jeune homme avec ses doigts, tout en embrassant le visage d’Eden. La respiration d’Eden s’accéléra lorsque Mickael vint lui lécher le torse sensuellement, d’une lenteur minutieusement calculée. C’était lent… chaud… tellement bon… Eden rougit violement en se rendant compte qu’il commençait à bander sérieusement, et tourna la tête sur le côté en fermant les yeux.

 

- Tes paroles contredisent celles de ton corps… murmura le brun.

 

Eden regarda Mickael dans les yeux, et ce qu’il vit lui donna des chaleurs comme jamais. Le désir qui résidait dans ces deux yeux bleus était d’une intensité déconcertante. Une flamme d’excitation dansait dans ce doux regard, noyant toute crainte dans les yeux d’Eden. Une larme vint tout de même s’échapper des yeux d’Eden. Mickael s’approcha de son visage, et lécha tendrement la petite larme. Eden ferma les yeux, puis les rouvrit brusquement lorsqu’il sentit les lèvres douces du brun toucher les siennes. La langue du brun s’amusa sur les fines lèvres d’Eden, suivit de petit mordillement affectueux. Eden ouvrit lentement ses lèvres, montrant l’invitation à la langue de son partenaire pour entrer. Celle-ci ne se fit pas désirer, et vint s’entremêler doucement avec celle d’Eden. Leur baiser devint de plus en plus bouillant, leurs lèvres jouant sauvagement au fur et à mesure que le baiser se prolongeait. Les mains de Mickael se faufilant partout où elles pouvaient sur le torse d’Eden. Celui-ci sentant de plus en plus l’excitation monter en lui.

 

- Hmmm… arrête… c’est… pas bien….

- Je ne te fais pas du bien ? demanda le bun de façon provocante.

 

Il s’empara d’un téton, et joua avec avec sa langue, accompagné de jeu de mains sur le fessier et les hanches d’Eden. Celui-ci se cambra, donnant un petit coup de rein sur Mickael.

 

- C’est bien ce que je pensais… laisse toi allez…

 

Il s’empara des lèvres d’Eden, et joua encore une fois avec sa langue, qui était loin de jouer sa timide. Ses mains descendirent vers l’entre jambe d’Eden, et commença a caresser la bosse qui s’était formée sur le jean. Eden poussa un gémissement qui fit fondre Mickael sur le coup, le trouvant que plus désirable. Sans plus attendre, il déboutonna le jean d’Eden, et lui enleva son boxer, découvrant une verge imposante déjà au garde à vous. Mickael sourit à cette vision, et passa un coup de langue provocante à l’adresse d’Eden sur ses propres lèvres. Celui-ci rougit de plus belle, et lança un petit sourire timide. Le brun crut s’évanouir devant tant d’innocence et de charisme de la part du jeune homme, il ferma les yeux le temps d’une seconde, et sentit clairement son propre désir se mettre à la verticale. Mickael donna des petits coups de langue sur la verge d’Eden, tout en le masturbant doucement pour commencer, puis accéléra la cadence quand il entendit les gémissements de frustration d’Eden. Il s’empara alors complètement du sexe d’Eden dans sa bouche, et fit des vas et vient à s’en étouffer. Eden prit les cheveux du brun en main, et l’obligea a avaler plus profondément son sexe, en voulant toujours plus, plus loin… Mickael eût du mal à avaler plus qu’il ne le faisait déjà, mais l’excitation et les gémissements sensuels d’Eden l’aidèrent à se donner encore plus. Il sentit le sexe se gonfler dans la bouche, puis la semence arriver. Eden tira en arrière la tête de Mickael pour lui éviter d’avaler, mais celui-ci résista à la traction, et accentua ses vas et vient pour ensuite avaler la délivrance du jeune homme.

 

- Je… désolé…

 

Mickael s’approcha de la bouche d’Eden et l’embrassa, l’obligeant à avaler une partie de sa propre semence. Eden trouva ça dégueulasse sur le coup, mais lorsqu’il vit Mickael savourer ce mélanger de baiser et de liquide, il se força à apprécier, et ferma les yeux. Mickael enleva alors son propre jean et boxer, délivrant un sexe déjà énorme de désir. Il approcha ses doigts de la bouche d’Eden et les lui fit lécher. Eden jeta un regard provocant vers Mickael, lui montrant clairement qu’il n’attendait que ça. Le brun embrassa Eden, tout en enfonça un doigt dans la cavité intime d’Eden. Après quelques petits va et vient, il entra un deuxième doigt… puis un troisième, au grand étonnement d’Eden, qui recommençait à bander. Mickael fit alors s’allonger Eden, et se posa sur lui.

 

- Tiens-toi prêt…

 

Eden acquiesça de la tête et ferma les yeux tout en serrant les dents. Mickael n’attendis pas plus longtemps et pénétra doucement l’intérieur d’Eden. C’était serré… tellement serré et chaud… tellement bon… Mickael donna plusieurs coups de rein, de plus en plus violent. Eden gémissait de plaisir à chaque coups de rein, ayant vite oublié la douleur et profitant au maximum de la jouissance que lui apportait son partenaire.

 

- Hmmm… c’est trop bon…

- Tu es trop bon surtout… répondit Mickael.

 

Et il le pensait réellement, il n’avait jamais autant prit son pied avec qui que ce soit, fille et garçon confondu. Eden s’était accroché au dos de son nouvel amant, et lui mordilla l’épaule. Celui-ci accentua ses coups de rein, allant toujours plus loin, le plaisir étant à son maximum pour les deux hommes, leurs gémissements se mêlant dans des râles à faire bander n’importe qui les entendraient. Mickael masturba une nouvelle fois Eden, tout en l’embrassant. Leurs soufflent se mélangeait dans de délicieux gémissement.

 

- Je vais encore…

- Moi aussi…

 

L’un se libera à l’intérieur de l’autre, et l’autre fit dégouliner sa semence dans la main de son partenaire. Mickael avait reçu un peu de liquide sur le torse. Il coulait le long de ses muscles de façon si sensuelle qu’Eden vint lécher le liquide chaud avec douceur. Mickael sourit, et s’allongea sur le torse de son amant.

 

- C’était ta première fois ? demanda-t-il.

- Avec un homme oui, répondit Eden.

- Pourtant j’avais cru comprendre… le cadeau, pour l’homme que tu aimes le plus ?

- C’est mon père… c’est la fête des pères ce week-end au cas où tu ne le saurais pas…

 

Mickael rougit et fut confus devant la conclusion hâtive qu’il avait faites et regarda Eden d’un regard qui voulait dire pardon. Eden souri face à cette scène et l’embrassa pour le rassurer.

 

- Je ne regrette pas ce quiproquo…

 

Les yeux de Mickael pétillèrent de joie, et donna des petits baisers doux dans le cou de son amant. Eden regarda celui-ci faire, et lui demanda.

 

- Je… on va se revoir ?

- Tu as aimé ?

 

Eden tourna la tête en rougissant comme une jeune fille tout juste dépucelée, ce qui donna la réponse à Mickael.

 

- Alors crois moi… je ne te laisserai pas être prisonnier des griffes de ces flics…

Par Emy - Publié dans : Fête des pères [One Shot]
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